Bandes dessinées, cinéma, animes, figurines, jeux vidéo, les mangas investissent tous les terrains du divertissement. Il fallait donc bien qu’on les retrouve aussi dans le jeux de Casino, face à ceux qui les aiment autant qu’ils apprécient de tenter le hasard, de temps en temps.
Jeux d’argent en terre nippone, Pachinko et Manga
Ce n’est un secret pour personne. Les japonais aiment jouer, même si l’empire du soleil levant a prohibé les jeux d’argent depuis le début du XXe siècle. La situation a, de fait, toujours été relativement paradoxale au Japon, puisque tout en étant clair sur l’interdiction et les sanctions encourues, la pratique demeurait plutôt permissive dans les faits. Certaines loteries ou paris y ont bénéficié des régimes d’exception mais pas seulement. Si, jusqu’à récemment, le japon s’est opposé fermement à l’ouverture d’établissements de jeux de type casinos, des machines à sous telles que le pachinko (sorte d’hybride entre un bandit manchot et un flipper. voir photo) y ont aussi connu, depuis les années 80, un succès retentissant.
Par quel mystère ou tour de passe-passe cela a t-il été possible ? Par une gymnastique assez cocasse. La première étape consiste à changer son argent contre des jetons dans les établissements dans lesquels on trouve les Pachinkos. À partir de là, on peut déjà jouer en toute tranquillité. En revanche, quand le joueur décroche des jackpots ou gagne des jetons, il ne pourra pas les changer contre de l’argent dans le même endroit. D’autres lieux sont prévus pour cela. De cette façon, le lieu où l’on joue n’est pas celui qui paye les gains. Légalement, tout va bien. Le Pachinko n’est pas le seul jeu dans ce cas et il existe d’autres variantes sur le principe de la machine à sous avec des spécificités locales. Des grandes sociétés comme Konami ou Sega Sammy développent ce genre de titres. Elles ne se privent pas, d’ailleurs, de s’inspirer des thèmes du Manga avec des licences aussi célèbres que Dragon Ball par exemple. Concernant Konami, ce véritable géant de l’électronique, du jeu vidéo, mais aussi du monde du casino développe également des machines à sous à l’export. Ces dernières sont faites pour les casinos du monde entier. Elles sont donc tout ce qu’il y a de plus standard.
Pour en terminer avec les aspect légaux, aux dernières nouvelles, le gouvernement japonais a promulgué un loi qui devrait autoriser, dès 2020, l’ouverture de trois casinos sur le territoire. Selon le magazine Courrier international, il y aurait, derrière cela, la volonté politique de donner un véritable coup de fouet à l’économie du pays. Inutile de dire que cette libéralisation devrait favoriser, sur place, la naissance de nouveaux titres à la croisée des jeux d’argent et du manga.
L’inspiration manga dans les casinos en ligne
De leurs côtés, les éditeurs de jeux de casinos européens ou américains n’ont pas attendu pour s’inspirer de l’univers des mangas japonais. Dans de nombreux casinos en ligne, on trouve, ainsi, quantités de titres qui immergent le joueur dans le 9ème art japonais et son univers graphique. On pense à des machines à sous particulièrement réussies comme Koï Princess, Matsuri ou Kawaii Kitty. Toutes ont reçu, d’ailleurs, les honneurs de la presse spécialisée mais aussi des grands amateurs de jeux de casino. Si vous voulez voir à quoi ces jeux ressemblent, vous les trouverez, en démo gratuite, sur ce site de machines à sous.
L’univers du Casino dans les mangas : Casino Lily & Rudolf Turkey
Pour finir sur ce sujet des mangas et des jeux de casinos, là encore, comme au cinéma, les références sont à double sens. Si les établissement de jeux d’argent et de hasards puisent dans l’art des mangas, certains mangakas ont aussi été inspirés par leur univers. On citera, pour illustrer ce propos, Casino Lilly du Mangaka Nitta Youka ou même encore Ruldolf Turkey de Nagakura Hiroko. Dans les deux cas, l’univers du jeu à la Vegas sert de décor à ses séries. Casino Lilly met même en scène un propriétaire de casino, lui-même joueur invétéré et qui semble avoir trouvé une étrange martingale pour gagner à tous les coups.
Pour conclure et comme on le voit, là où il y a loisir ou divertissement, il y a toujours une place pour le manga, son art et ses histoires.